Chercher à le résoudre nécessite une
politique de prévention, un accès au
dépistage et aux soins et enfin une volonté
de non discrimination des personnes infectées.
Actuellement, dans le monde, 35 millions
de personnes sont atteintes et l’infection
par le VIH occasionne 2 millions de
décès par an. On observe actuellement une
augmentation de l’incidence dans les pays
de l’Est et en Indonésie.
La contamination par voie sexuelle comporte
un risque moyen par rapport sexuel.
Par ailleurs, sans traitement, on sait que le
risque de contamination mère enfant au
cours de la grossesse est de 25 à 35 %. Dans
l’histoire de l’infection HIV, l’année 1996
marque un tournant avec l’apparition de
trithérapie efficace contre le virus.
L’infection par le VIH est alors devenue une
maladie chronique. Avec la reprise de la vie
courante et la réinsertion dans la société
des patients séropositifs pour le VIH, la
question du désir d’enfant est réapparue.
La demande de grossesse est croissante.
C’est aussi un moyen de lutte contre la discrimination
qui touche les patients séropositifs
pour le VIH. Ils ont les mêmes droits
que tous les citoyens mais ils ont une
impossibilité à procréer. Il faut signaler que
la procréation est un droit inscrit dans la
déclaration des Droits de l’Homme.
D’ailleurs, la cour suprême des Etats-Unis a
reconnu comme un handicap la séropositivité
d’une femme au titre de son impossibilité
à procréer.
Selon les experts, l’impact des antirétroviraux
sur l’allongement de la durée n’expliquerait
pas à lui seul cette augmentation. Ils
suspectent plutôt de nouvelles contaminations.
Le «Bulletin» rapporte l’expérience du Brésil,
où une telle campagne de sensibilisation a
déjà été organisée. Elle révèle que, contrairement
à ce que pensent la plupart des
gens, le sida n’est pas seulement une maladie
de jeunes, les plus vieux restent aussi
sexuellement actifs.
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