Selon le Conseil national du Sida, il devient
possible d’envisager un traitement plus précoce, à un stade où
le bénéfice thérapeutique n’est pas manifeste, pour le seul
bénéfice préventif. Cette position est en accord avec celle du
rapport Yéni de 2008, dans lequel les experts reconnaissent que
si les arguments ne sont pas pour l’instant suffisants pour
recommander l’instauration d’un traitement antirétroviral chez
les patients asymptomatiques ayant plus de 500 CD4, «il paraît
cependant acceptable d’entendre et d’examiner la demande d’un
patient qui souhaiterait débuter un traitement alors que son
nombre de lymphocytes CD4 est supérieur à 500/mm, notamment dans
une optique de diminution du risque de transmission sexuelle du
VIH». |