L’institut de veille sanitaire (InVs) lance, en
partenariat avec le Syndicat national des entreprises gaies (SNEG)
et l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites
(ANRS), une grande enquête de prévalence du VIH et des virus des
hépatites B et C auprès des homosexuels dans une dizaine
d’établissements gays parisiens.
Une première !
Elle est motivée par la situation épidémiologique de l’infection
à VIH «préoccupante» chez les homosexuels qui, depuis le début
de l’épidémie, ont été largement touchés. En France ou en
Europe, les rapports homosexuels masculins sont le seul mode de
contamination pour lequel aucune baisse du nombre des nouveaux
diagnostics n’a été enregistrée depuis le début des années 2000.
Parallèlement, on constate une recrudescence des comportements
sexuels à risque et une augmentation des infections sexuellement
transmissibles. En France, depuis la mise en place de la
notification obligatoire du VIH, plus de 4.900 nouveaux
diagnostics ont été notifiés chez les homosexuels (2003-2007).
En 2007, ils représentaient 38% des personnes qui ont découvert
leur séropositivité et dont le mode de contamination était
connu.
Un site internet est entièrement consacré à cette recherche
(www.prevagay.fr). Les résultats devraient être disponibles dans
le courant du 1er trimestre 2010.. |