Une meilleure compréhension du mode d’infection,
par voie vaginale, du VIH a permis de tester avec succès chez 3
guenons des applications locales d’un antibactérien connu, le
monolaurate de glycérol.
Ils montrent que cet agent est capable d’inhiber la voie de
signalisation muqueuse et la réaction inflammatoire au VIH 1 et
au VIH in vitro. Ils ont surtout enregistré des résultats très
encourageants in vivo. L’inoculation, par voie vaginale, de VIS
à fortes doses à quatre reprises, toutes les quatre semaines,
chez 3 singes traités par GML et 3 contrôles, montre l’absence
d’infection systémique, alors que les 3 animaux contrôlés
étaient infectés.
Le traitement par cet antibactérien semble donc capable de
briser le cercle vicieux du recrutement local de cellules cibles
par les réactions inflammatoires et par la voie de signalisation
muqueuse au niveau du col utérin et du vagin. Il pourrait ainsi
prévenir l’infection à VIH et inciter à évaluer le GML, un
produit peu coûteux et bien toléré, dans l’espèce humaine. |