Les tests rapides de dépistage du VIH sont
utilisés dans les locaux de l’Association AIDES, à Montpellier,
dans le cadre d’un projet de recherche interventionnelle
conduite grâce à un partenariat avec l’ANRS et au soutien du
Ministère de la Recherche. Pour la première fois, une offre de
dépistage non médicalisée est proposée en France.
Le Conseil National du Sida le recommandait depuis 2006 afin
d’élargir l’offre de dépistage et les associations de lutte
contre le sida avaient lancé en 2007 un appel au Ministère afin
de permettre un dépistage « hors les murs ». L’appel a été
entendu et le cadre fixé par les autorités de santé : les tests
rapides pourront être évalués en France en respectant les
critères d’une recherche biomédicale. Depuis novembre 2008, dans
le cadre d’un programme de recherche ANRS, des volontaires
d’AIDES de Montpellier réalisent dans les locaux de
l’association des tests de dépistage rapide auprès de la
population homosexuelle.
Le Professeur Jean-François DELFRAISSY, directeur de l’ANRS en
appelle à une nouvelle approche, une nouvelle vision, rendue
nécessaire un contexte qui a lui même évolué. Les
antirétroviraux aujourd’hui disponibles sont de plus en plus
efficaces et les séropositifs ont une espérance de vie proche de
celle de la population générale.
Par ailleurs, se pose de plus en plus la question de leur
utilisation comme nouvel outil de prévention. |