Selon le nouveau rapport rendu
public le 2 juin par l’OMS, l’Onusida et
l’Unicef, près de trois millions de
malades vivant dans des pays à revenu
faible ou intermédiaire bénéficient désormais
d’une thérapie antrétrovirale. «Il s’agit
d’une réalisation remarquable pour la santé
publique. Elle prouve que l’engagement et
la détermination permettent de surmonter
tous les obstacles », a commenté le Dr
Magaret Chan, directrice générale de l’OMS
dans un communiqué. Selon le rapport fin
2007, 950 000 malades supplémentaires
bénéficiaient d’un traitement. Aujourd’hui,
c’est donc 31 % des 9,7 millions de personnes,
dont on estime qu’elles ont besoin
de thérapies, qui en reçoivent. Pour les
auteurs, cette avancée peut être attribuée à
plusieurs facteurs, parmi lesquels la réduction
du prix des médicaments et l’adaptation
des schémas thérapeutiques aux
contextes des pays. Le document met également
en évidence l’amélioration du dépistage
et une meilleure prévention de la
transmission du VIH de la mère à l’enfant.
Néanmoins, des obstacles à l’élargissement
du traitement existent. Ils sont essentiellement
le fait de la tuberculose et de systèmes
de santé défectueux dans les pays
les plus affectés. |