Publications

Assises Françaises 
de Sexologie
et de Santé Sexuelle
Strasbourg 2008 

Fonctionnement du couple

LE MICROCOSME AMOUREUX

Je me suis interrogé sur le domaine du microcosme amoureux, d’un point de vue psychologique, psychopathologique et également avec des aspects thérapeutiques. Je pense que ce domaine peut donner lieu à des actions thérapeutiques. La question fondamentale, personnelle, est la suivante : «sommes-nous amoureux de l’autre ou de la relation que nous établissons avec lui ?». L’amour crée aussitôt un petit monde à part qui devient très attachant et évolue pour son propre compte. Il se constitue très vite puis il s’enrichit formant un espace de synthèse et d’unification qui bénéficie à chacun des deux partenaires et renforce les identités. 
Alors comment est-ce que le microcosme va se créer ? Un homme et une femme se rencontrent, échangent des regards et des propos, ébauchent des confidences. Ils se sont trouvés ensemble dans un voyage organisé à l’étranger, à Venise par exemple, ou ils ont été invités ensemble dans un congrès scientifique, ou bien ils prennent le même train quant ils quittent leur travail. Donc, à quelques propos banals, qui sont des généralités sans importance et qui révèlent plutôt de la dissimulation ou de la simplicité, se mêlent bientôt, des confidences et des échanges, des parcelles d’intimités. Il s’agit à ce moment, là, simplement d’évoquer ou de rappeler les impressions ou les souvenirs qui sont en rapport avec le moment présent. Et, on n’aura pas les mêmes idées si on est à Venise que si on est dans le RER. Mais, dans l’un et l’autre cas, le moment peut être magique, et magique par sa particularité, son unicité surtout. Tandis que le train s’est arrêté du fait d’une panne, les deux interlocuteurs se sont mis à parler entre philosophes de Spinoza ou d’Emerson. C’est un moment magique, c’est un moment choisit, c’est un moment construit. La conversation est alors un fragile esquif qui se charge avec délicatesse et, celui-ci risquerait de basculer, s’il y avait trop d’intimité ou trop de désir pour commencer.
Regardons un peu, ce que contient, ce fragile esquif de la conversation : nous trouvons des sensations nouvelles inaccoutumées, nous avions jamais vu les choses comme çà, «vous me paraissez autre je vous redécouvre», «vous n’êtes plus le même». Nous avons aussi des gestes, des attentions : «je vais porter votre valise », « je vais vous ouvrir la porte», «prenez ma place», etc. Les corps se rapprochent et trouvent une nouvelle façon de se mouvoir ensemble, ils marchent au même pas, les regards s’accordent. On voit aussi des pensées qui apparaissent, qui trouvent leur rythme et qui vont vers une même thématique.
L’exploration devient réflexion, découverte et création, et on commence à découvrir des idées ensemble, à trouver des choses intéressantes, découvertes, dans la conversation. C’est ainsi que peu à peu des croyances se sont installées.
Les choses découvertes ensemble deviennent des croyances. Ces individus rient ensemble, se moquent et voici que l’affect est rentré dans la danse. Cet homme et cette femme se sont émus de se trouver ensemble et voici que peu à peu le corps frémit, que le désir apparaît. Le désir apparaît à partir de certaines parties du corps, la poitrine, les épaules, les lombes, les regards, les mains, les sourcils, les avant-bras et le désir commence à apparaître. C’est à ce moment que se produit la cristallisation décrite par Stendhal faisant passer le sentiment de désir au sentiment amoureux. Désirer un corps, ou certaines de ses parties, sans y associer la psychologie et la gestualité particulière d’un individu, c’est se trouver dans une curieuse dissociation. On ne peut pas connaître un corps, sans vouloir connaître, l’esprit et la psychologie qui se déroulent parallèlement. Et le désir entraîne, immédiatement, une grande curiosité. Nous devons compléter notre connaissance de cette personne, plus nous amplifions la connaissance de l’autre parallèlement au désir, plus s’installe un sentiment de beauté, de familiarité, de mystère. C’est un domaine qui s’ouvre, qui devient de plus en plus intriguant, plus vaste qu’on ne l’imaginait. C’est le moment de la cristallisation qui a été décrite par Walter Scott et Stendhal. Stendhal écrit : «on se plait à orner de mille perfections une femme de l’amour duquel on est sûr, on se détaille tout son bonheur avec une complaisance infinie».
Ce sentiment d’une beauté ample et originale, inclut évidemment des qualités morales et psychologiques, et l’on a fait le lien entre le désir et la connaissance psychologique. D’autres émotions vont s’ajouter à la cristallisation, la sympathie, le bonheur, le bonheur d’être accepté et reconnu, l’humour, l’invention, la distraction, l’improvisation. La cristallisation joue un rôle synthétique, l’objet d’amour est unifié, il offre une remarquable compacité. La jeune fille aimée est un tout compact ne présentant aucune anomalie, aucune incertitude. L’amant se trouve en sécurité, il n’a pas besoin d’en rajouter. La jeune femme peut se dévêtir, dormir, émerger de son sommeil sans que soient altérés sa grâce et son charme. Elle est entière, elle est immédiate, elle est totale dans tous ses états. La cristallisation synthétise l’objet d’amour, mais elle synthétise aussi celui qui aime et sent toutes ses forces dirigées vers son amour, et, de façon symétrique cherche lui aussi à se présenter de façon homogène.
L’amour unifie les deux amants il renforce et arrondit leurs personnalités et, par conséquent, il n’y aura pas de fusion, chacun a trouvé au contraire une façon de se synthétiser, de façon encore plus nette, encore plus importante. Toutefois, la cristallisation reste très dépendante du microcosme et du moment magique qui a initié l’amour. Il y a une atmosphère particulière, des sensations qui vont donner lieu à des mythifications et des rituels. Mais, est-ce que nous saurons continuer cet enchantement? D’emblée, la question d’une cohérence du microcosme, dans le temps et dans l’espace se pose, à moins d’accepter que l’aventure soit rapidement achevée, les amants se doivent de prolonger ce lever de rideau. Le moment magique initial risque de se faner assez vite et les amants vont vouloir prolonger le microcosme.


Nature et forme du microcosme

On va retrouver ici la trilogie cognitive, avec sensations, habitudes, émotions et croyances.
Effectivement, les sensations, les représentations, les images mentales vont se cristalliser sur des objets et des lieux emblématiques, des souvenirs, des bibelots, des cadeaux, des meubles, des lieux mythiques, et puis naturellement des fêtes et des anniversaires. On va trouver bien sûr des habitudes comportementales, un climat de tendresse, d’affection, naturellement des moments érotiques, des caresses privilégiées, des ressenties, des actes qui vont constituer bien entendu le microcosme. Enfin, il y a bien entendu des idées, des croyances, des logiques qui charpentent le microcosme et concernent la vie du couple, mais aussi les qualités et les défauts des deux partenaires.
Mais encore, les événements fondateurs, à la fois de leurs existences réciproques et de la façon dont ils se sont connus. On va rentrer dans le monde des mythes, des croyances et des cultes.
Elle est la plus belle, il est le plus intelligent, nous sommes des gens très doués, etc. Quelles vont être les différentes formes du microcosme et dans quel domaine les individus vont s’épanouir pour constituer le microcosme ? Alors j’ai ouvert quelques pistes, naturellement je n’ai pas fait d’étude sur le terrain ce sont des intuitions et des constatations personnelles, certaines vont recouper les remarquables travaux d’Eric WIDMER.

Premier domaine :

Poésie, fantasme, imagination, art, littérature, philosophie, spiritualité. Il s’agit ici de rassembler le domaine sensoriel et intellectuel, dans un secteur particulier idiosyncrasique, inaccessible aux autres, créatif. Ce microcosme est riche, son expansion est très vaste et infinie. Cet investissement a l’avantage de prêter très peu le flan à la critique ou à la convoitise, parce qu’il est extrêmement personnel. En quelque sorte il isole assez bien le couple par rapport au monde extérieur, mais il risque d’être un peu irréaliste et peut être dangereux pour les enfants du couple qui seront en quelque sorte dans une sorte de cosmogonie assez particulière.

Deuxième domaine :

Corps, sport, nature. Le couple s’épanouit dans un monde isolé du domaine social et intellectuel ou économique et industriel. Un monde panthéiste qui cultive la santé, la nature, l’admiration esthétique des corps. C’est une sorte de culte à la nature devant la création du monde. Ceci permet une sorte de sensation d’appartenance, d’un accord fortifiant et épanouissant le couple, renforçant les sentiments de synthèse et d’unité. Mais celui-ci a un peu un inconvénient tout de même, c’est d’être vulnérable à l’âge et au vieillissement.



Troisième domaine :

Douceur, tendresse, fragilité, protection, c’est l’ambiance duveteuse et confinée du nid. C’est la culture du petit jardin de Voltaire. C’est le monde clos et protégé avec une connaissance parfaite et contrôlée d’un domaine limité. Il offre l’avantage d’un sentiment d’unicité, de protection. Il présente l’inconvénient, évidement, de risquer de s’appauvrir, de devenir
conventionnel, répétitif, ennuyeux, frustrant. En étant isolé, il risque de devenir naïf et irréaliste.

Quatrième domaine :

Excitation, sensualité, audace, excès, le couple peut se fortifier dans la recherche de sensations fortes. C’est la transgression des limites, c’est une sexualité torride, très sensuelle, compliquée. Le couple peut dépenser, voyager, consommer des drogues excitantes, chercher des expériences et des vertiges particuliers. Ce microcosme offre l’avantage d’une certaine création continue, d’un dépassement permanent, mais il présente le risque de l’instabilité et  de désunion.

Cinquième domaine : 

Orgueil, supériorité, vigilance. Le couple s’unit dans le désir de se trouver supérieur aux autres, il faut monter dans la hiérarchie sociale. C’est un couple ambitieux, dominer, posséder, se faire admirer, en imposer. Cette gradation ambitieuse est alors le vecteur commun aux deux membres du couple. Ce fonctionnement offre l’avantage d’une action précise et organisée d’objectifs indiscutables mais il présente l’inconvénient de voir s’installer une certaine froideur, une perte de l’affectivité et de l’intimité.
Ceci risque de retentir sur l’épanouissement des enfants qui verront chez leurs parents un couple supérieur et indépassable, ceci pouvant entraîner chez eux un sentiment d’infériorité.

Sixième domaine :

Réalisme, autonomie, responsabilités : Le couple s’unit et s’organise dans l’accomplissement du domaine professionnel. Là encore, l’action et l’investissement sont orientés vers un but indiscutable et cohérent. La satisfaction qu’apporte le travail s’accompagne d’aisance financière, de réussite sociale, de renforcement positif, mais ce microcosme présente le risque d’affaiblir le domaine affectif et intime, d’instaurer des relations un peu formelles et conventionnelles, plus sociales qu’amoureuses ou amicales. Les enfants risquent de payer la note, parce que ce sera un couple un peu rigide.

Septième domaine :

Distance, éloignement, île déserte, l’isolement sensoriel, le décalage et la rupture de tous les liens. Le monde parfait et idéal contribue à former un microcosme absolu et loin de tout, polynésien où tous les mouvements, tous les affects, toutes les pulsions s’apaisent et s’oublient. Le risque est, évidemment, l’ennui, l’appauvrissement dans la solitude.


Maintenant, on va regarder les heurs et les malheurs du microcosme.

Les heurs du microcosme

Un point important, c’est que le microcosme permet l’enrichissement, l’autonomie, l’identité.
Le microcosme réalise un territoire mental, une propriété protectrice où s’affirme et se renforce les valeurs du couple. Il réalise un équilibre entre permanence et créativité. C’est un lieu d’éveil, d’évolution, plus souple que chacun des partenaires. Autant il est difficile de demander à un individu de modifier ses comportements, de combattre ses défauts, autant il est sans doute plus facile d’enrichir la relation des deux membres du couple. Deuxièmement, le microcosme est la possibilité de libération, de désinhibition, d’épanouissement par la mise en place de nouvelles idées, de nouvelles activités. L’un et l’autre vont s’épanouir, se libérer, se découvrir, acquérir de nouvelles façons d’être, accéder à de nouvelles connaissances, etc. Le microcosme donne une impression de profondeur, c’est un domaine à la fois mystérieux et secret proposant des facettes inattendues et donnant une impression de spiritualité, de philosophie. Il existe toujours une sorte de mystère à l’intérieur de la relation entre deux personnes et, à partir du moment où les deux membres du couple comprennent l’existence d’une sorte de source permanente de nouveauté, il cultive le microcosme un peu à la façon d’une religion spirituelle. Aussi, le microcosme est une protection contre l’infidélité, car il est difficile à l’amant infidèle d’emmener avec lui des éléments du microcosme. Il pourrait les proposer à une maîtresse mais il se trouverait désorienté, mal à l’aise, déçu, décevant, encombré. Et ce serait une greffe qui prendrait très mal et la personne courtisée comprendrait très mal cette disposition. A l’inverse, lui-même serait assez mal à l’aise et déçu. Donc, une protection contre l’infidélité.


Les malheurs du microcosme

On peut évidemment assister à la sclérose figée des moments initiaux. On aura une sorte de mythification de la lune de miel comportant des rites répétitifs, des cultes qui deviennent lancinants, toujours le même voyage répétitif, à Venise, à Florence, les mêmes pèlerinages, les mêmes vêtements, les mêmes parfums. La vie conjugale risque d’être une sorte de deuil pathologique d’une lune de miel disparue depuis longtemps. On est dans un système rigidifié, obsessionnel. Ensuite, le microcosme fusionnel est envahit par le sentiment d’égalité, de confusion, c’est comme un état communiste où il n’existe plus de différences tout est égal, uniforme, sans conflit, sans difficulté, sans injustice. Mais qui naturellement, risque de s’appauvrir de façon tout à fait désastreuse. C’est l’immaturité fusionnelle, décrite par Serge CHAUMIER, où : «le couple et tout foire» décrit par Philippe BRUNO. Dans certains cas, le microcosme risque d’être imposé par l’extérieur. Le microcosme est par définition créé par les deux amants. Il est le fruit de leurs intimités, de leurs expériences, mais trop souvent, il est imposé par l’extérieur, proposé par les parents par exemple, par la société ou la microsociété conventionnelle, par les modes. D’une période à l’autre, les couples vont se vouloir romantiques, glamoureux, excessifs, artistiques, libertins, rationnels, écologiques, ésotériques. On va voir se conjuguer des modes tout à fait particulières mais qui n’appartiennent pas véritablement aux couples et qui sont le fruit d’une sorte de publicité. Enfin, autres inconvénients majeurs, l’un des membres du couple peut être appelé par un autre microcosme, présenté par une personne tentatrice, et si un microcosme s’appauvrit, on peut être tenté d’être infidèle et d’aller voir un autre microcosme plus intéressant, mais à ce moment là se reposera la question à savoir si l’on est attiré par la personne ou par le microcosme qu’habite cette personne.


Le domaine thérapeutique


De pratique cognitivo-comportementale, il est évident que l’on peut agir sur le microcosme afin d’améliorer la santé des couples, l’ennui, les disputes, les jalousies, les rancunes, etc. Tout cela peut s’améliorer par une thérapeutique, du ou par, le microcosme. Il existe, bien évidemment, l’enrichissement comportemental où les deux membres du couple peuvent découvrir de nouvelles activités, des loisirs, des expériences culturelles ou l’acquisition d’aptitudes artisanales. Mais, assez souvent ces comportements sont un peu plaqués et ils sont liés, là encore, à des modes. C’est intéressant, mais ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus intéressant. Ensuite, on peut évidemment jouer sur le domaine cognitif avec l’utilisation de nouvelles formes d’intelligence, de nouveaux raisonnements, d’utilisation de moments particuliers, poétiques, les ambiances crépusculaires, des moments inédits de méditation au cours d’un voyage ou lors d’une période de désœuvrement. Cela va générer de nouvelles ambiances bien spécifiques au couple et va permettre au couple de repartir sur des moments particuliers. Mais, également, ce qui concerne les épreuves, les succès et qui peuvent être l’occasion de rénover les logiques et la façon de raisonner du couple. Enfin, je voudrais insister sur deux domaines qui font partie de la psychologie positive, c'est-à-dire la psychologie du bien être en vous présentant l’intelligence émotionnelle et la créativité émotionnelle.
L’intelligence émotionnelle, c’est une sorte de compréhension, beaucoup plus attentive du domaine des émotions. C’est une façon de gérer, de percevoir, de comprendre les émotions...

Je vais vous donner quelques pistes sur cette pratique, étant en quelque sorte, surtout une pédagogie. Il s’agit d’abord de bien percevoir et d’exprimer les émotions et les sentiments. Il s’agit d’identifier les émotions quant on se trouve dans un état physique ou psychique particulier, d’identifier les émotions chez soi-même, mais également chez les autres. Et puis, il faut savoir exprimer de façon précise les émotions et les besoins qui sont liés à ces émotions. 
L’intelligence 
émotionnelle,
c’est une sorte de
compréhension,
beaucoup plus attentive
du domaine des émotions.
Enfin, il faut savoir discerner les émotions, précises et honnêtes, des émotions imprécises. Ensuite, la facilitation émotionnelle de l’activité cognitive c’est d’essayer de comprendre, et cela n’est pas toujours facile, que le cheminement intellectuel, la mémoire, les capacités de raisonnement, de créativité sont en relation avec l’état émotionnel. Un état émotionnel est souvent en relation, ou peut nous mettre en relation avec des raisonnements et des activités intellectuelles dans le même champ : l’humour, la tristesse et l’excitation apportent un certain nombre d’idées et de création. On peut, également, utiliser plusieurs états émotionnels successifs et différents afin d’avoir une meilleure compréhension des émotions. Enfin, quand on traverse une émotion on doit en comprendre le cheminement, ce qu’il l’amène, et les conséquences qu’elle entraîne. Enfin, on gère ces émotions c'est-à-dire que l’on est capable de les moduler. Cela concerne les émotions normales, classiques, mais dont on comprend le fonctionnement et dont on essaie de moduler l’écoulement.

La créativité émotionnelle a été proposée par un psychologue qui s’appelle J. EVERILL.

J. EVERILL, considère que les émotions se déclenchent comme des syndromes, comme une crise d’asthme, comme une tachycardie, de façon extrêmement automatique et que le plus souvent nous sommes emmenés dans des émotions extrêmement standardisées. Il propose de pratiquer la créativité émotionnelle. C'est-à-dire de bien comprendre les émotions qui nous traversent, de bien les individualiser, en tant que des événements qui nous arrivent à nous particulièrement, mais qui ne seraient pas les mêmes chez d’autres sujets. Et ainsi de pouvoir éventuellement les reproduire. Donc l’émotion doit être analysée, préparée et reproduite. Il faut comprendre que nous traversons des émotions qui sont absolument uniques, qui ne se produisent que pour nous et qui sont souvent des mélanges émotionnels, inédits et particuliers.

Ces mélanges émotionnels sont quelques fois difficiles à exprimer, difficile à comprendre et correspondent à des situations tout à fait particulières également. Si on arrive à les repérer, on est quelqu’un de beaucoup plus précis et beaucoup plus créateur, dans le domaine émotionnel. Et ces émotions particulières et uniques sont particulièrement fortes et identifiées.
Elles jouent un rôle dans notre vie psychique et sont efficaces et authentiques. Je tenais à vous montrer ces deux domaines, car je pense qu’en croisant les éléments de la psychologie positive et les thérapies conjugales on peut avoir des résultats excellents.


Conclusion

Le microcosme est un domaine en perpétuel remaniement et il permet au couple, s’il en prend conscience, de retrouver son équilibre et de s’épanouir. En vous remerciant de votre attention.

 

Retour