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Je vous remercie d’être toujours aussi nombreux et présents lors des congrès de la SFSC.
Ce 28e congrès est exceptionnel, car nous retrouvons une rencontre sur deux jours, avec l’implication des meilleurs Sexologues de France, venus vous apporter leurs compétences.
Ce qui est important, c’est d’appréhender le fait que la clarification est en cours dans le dossier de la sexologie.
En effet, la médecine sexuelle est sur les rails, mais elle ne peut donner toutes les clés d’une thérapie globale des individus qui viennent nous solliciter.
La Santé Sexuelle inclut quand à elle, non seulement cette dimension médicale, mais aussi et surtout, toutes les autres dimensions personnelles, interpersonnelles, sexologiques, anthropologiques et psychiques.
Comme vous le voyez, il semble exister un clivage qui est pourtant uniquement qu’apparent. La sexologie est en train de réussir sa mue, intégrant tous les aspects thérapeutiques et permettant aussi à tous ceux qui veulent s’impliquer, médecins et non médecins, de pouvoir le faire sans risquer des erreurs.
Ceci étant, la notion d’intéresser les généralistes s’impose de plus en plus, ainsi que la notion d’équipe. Personne actuellement n’a le pouvoir de prendre en charge totalement les dysfonctions sexuelles dans leur globalité et l’importance est de savoir où sont nos limites, afin que d’autres puissent accompagner au-delà de celles-ci, l’homme, la femme, le couple qui se présentent à nous.
Savoir refuser la « toute puissance » des sexologues d’avant est une marque de sagesse et non « d’impuissance ».
La complexité de la sexualité humaine s’affirme chaque jour un peu plus et nous interpelle dans une notion de formation continue dont ce congrès en est le meilleur exemple.
Rester au fait de tout ce que se dit, se pense, s’analyse de façon scientifique en matière de sexualité, n’est pas un devoir seulement, mais aussi une vocation identique à celle qui nous à tous fait prendre ce chemin difficile et souvent « hors la loi » de la sexologie.
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