15ème CONGRES MONDIAL DE SEXOLOGIE

PARIS, 24-28 JUIN 2001

 

Dysfonctions sexuelles dans 
le 3ème age. La DHEA pourrait 
être intéressante.


Les difficultés sexuelles ne sont pas toutes liées à la carence hormonale ménopausique. 
La sexualité féminine n’est pas réductible à sa composante hormonale. Outre les résonances relationnelles et affectives, Jean Belaish a insisté sur l’effet délétère de certains médicaments comme les antihypertenseurs et les maladies métaboliques. 
Si la trophicité vaginale répond favorablement à l’estrogénothérapie locale ou générale, le THS n’a pas d’effet particulier sur la libido. La libido féminine est, en effet, androgénodépendante. 
Les estrogènes augmentent la SHBG et par conséquent réduisent le taux de la testostérone circulante. Une diminution de la libido sous THS est donc possible. En cas de diminution constatée du taux des androgènes sous THS, un traitement par les androgènes à doses faibles peut être efficace. Une alternative pourrait être la DHEA qui se comporte comme un androgène faible.

Jean BELAISCH – France : E-mail : jean.belaisch£wanadoo.fr
Philippe BRENOT – France : E-mail : jlfidel£odilejacob.fr

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