15ème CONGRES MONDIAL DE SEXOLOGIE

PARIS, 24-28 JUIN 2001

 

Inceste. Des conséquences 
pour les générations suivantes.


Alors que la grande majorité des abuseurs sexuels ne sont pas d’anciens abusés, les anciennes abusées sont considérées comme à haut risque de violence transgénérationnelle par l’université de Québec à Montréal dont Hélène Manseau, a rapporté les résultats d’un programme visant à rééduquer, au sens propre, de jeunes femmes victimes d’inceste, âgées de 16 ans en moyenne. S’y lisent en filigrane les troubles induits par ce traumatisme (toujours associé à des violences physiques, psychiques, au spectacle de violences conjugales, et répété dans 61,2 % des cas) : image de soi négative, faiblesse du moi et donc des capacités à résister aux pressions, absence d’aspirations scolaires et professionnelles, fréquentes addictions, dépression, conviction d’être stérile (d’où mésusage contraceptif). Une plus grande fréquence des grossesses précoces chez ces personnes est controversée.

Hélène MANSEAU (Québec-Canada) E-mail : manseau.helene£uqam.ca.

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