Une étude menée en
OUGANDA auprès de 3 400 hommes âgés de 15 à 49 ans élargit l’effet protecteur de
la circoncision à deux autres infections sexuellement transmissibles. Elle
diminue le risque de contracter le virus herpès simplex de type 2 d’un quart et
les papillomavirus humains oncogènes d’un tiers.
Elle se montre sans effet en ce qui concerne la syphilis, notent les Drs Matthew
Golden et Judith Wasserheit (Seattle), dans un éditorial publié par le «New
England Journal of Medicine».
Les résultats sont biologiquement plausibles, puisque le prépuce pourrait
accroître la susceptibilité à la microabrasion et permettre un temps de contact
prolongé entre les organismes pathogènes et la peau non kératinisée, notent les
éditorialistes.
A la lumière de ces nouveaux résultats, les organismes de santé, tels que
l’American Academy of Pediatrics, pourraient réfléchir à leur position sur la
circoncision néonatale. Elle offre en effet un moyen de prévention, certes
partiel mais important, contre les trois infections virales sexuellement
transmises (VIH, HSV-2, HPV) les plus fréquentes, les plus sérieuses et sans
traitement curatif.
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