Un topique vaginal neutralisant deux gènes impliqués dans la transmission de
l’herpès virus de type 2 a été testé avec succès chez la souris. Il présente
surtout l’intérêt de se montrer efficace pendant une semaine après son
application. Si son utilisation voit le jour en médecine humaine, cette
persistance permettrait d’éliminer, en partie, des échecs dus à la
non-observance thérapeutique. Il aurait de plus, l’avantage de combattre un
cofacteur important de l’infection par le VIH.
La protection contre une infection par un HSV2 a bien duré une semaine. Elle
n’était, en revanche, réelle que 48 heures après l’application, le temps
nécessaire au blocage du récepteur. La dose administrée était de 1 mg/kg, deux
jours de suite. L’activité antivirale a été constatée quel que soit le moment de
la contamination.
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