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Le 9/11/19 à
Paris, 15 associations ou fédérations : Association
Inter-Disciplinaire post-Universitaire de Sexologie (AIUS),
APF France Handicap, Association pour la Promotion de
l’Accompagnement Sexuel (APPAS), Association des Sexologues
Cliniciens Francophones (ASCLIF), Droit au Corps (DAC),
Enfant Présent, BioPsychothérapies France Europe (BPFE),
Excision, parlon’en (APE), Fédération Nationale Couples &
Familles (FNCF), Gynécologie sans Frontière, Ligue pour
l’Adaptation des Diminués Physiques au Travail (ADAPT),
Société Française de Lutte contre le SIDA (SFLS), Société
Française de Sexologie Clinique (SFSC), SIDA Info Service
(SIS), Syndicat National des Médecins Sexologues (SNMS) se
sont réunies à l’occasion de l’assemblée constituante d’une
“confédération sexualité humaine” (CoSH).
La création de cette confédération fait suite à la nécessité
de s’ouvrir d’avantage à d’autres champs de la sexualité
humaine pour tenir compte des avancées sociétales comme
l’importance de tenir compte des usagers dans les soins,
l’apparition de patients experts, et une sexologie plus
ouverte à la santé sexuelle qui promeut le concept de santé
sexuelle positive.
Le paradoxe de l’évolution de la sexologie française est sa
grande ouverture initiale aux différents champs de la
sexualité humaine, telle qu’étaient conçues les formations
initiales de la SFSC, premier grand organisme en France
formant des sexologues, et l’ évolution actuelle de la
sexologie vers une pratique de plus en plus médicalisée et
limitée aux symptômes sexuels.
La création de cette confédération a pour intention de
renouer avec la vison initiale de la SFSC mais en tenant
compte des évolutions actuelles de la société et du monde.
Elle veut décloisonner les champs de réflexion et
d’intervention autour de la sexualité humaine, mutualiser
les savoirs et les moyens et évoluer vers une prise en
charge des problèmes de sexualité d’une façon plus humaniste
et plus proche des préoccupations des hommes et des femmes.
Cette confédération se veut un lieu où chaque organisme
puisse se faire entendre à égalité avec un autre. Elle se
veut un lieu d’échange, d’entraide, respectueux des opinions
des uns ou des autres, construite autour de la construction
de projets centrés sur les usagers ou de problèmes sociétaux
avec une prise en compte des populations les plus
vulnérables, mais pas comme un lieu d’exercice des pouvoirs.
Cette confédération a pour intention d’être plus efficace
dans la réalisation de playdoyers, ou pour porter des
actions associatives, dans sa possibilité d’être
représentative des champ de la sexologie, de la médecine
sexuelle ou de la santé sexuelle, et être présente dans les
instances concernant la stratégie nationale de santé. Elle
se veut devenir un partenaire auprès les instances de
l’éducation, de la recherche, des divers champs sociaux et
des usagers.
La Chaire UNESCO sera partenaire et soutien de la
Confédération.
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