EN BREF

DESIR SEXUEL ET IMAGERIE FONCTIONNELLE CEREBRALE.
 

Sur l’espèce humaine, il n’y a que peu de connaissances sur le cerveau et la sexualité. L’étude de l’implication du cerveau permet d’étudier deux pans essentiels : la pertinence motivationnelle des stimuli et le contrôle du passage à l’acte avec une utilisation possible dans le domaine des agressions sexuelles.

Le cortex orbito-frontal (COF) droit est sous stimulé en cas d’hypogonadisme par rapport à des sujets sains, stimulation rétablie lors de la prise de testostérone.

L’aspect motivationnel (le désir d’agir) implique le lobule pariétal inférieur – c’est une région prémotrice. De même, une autre région d’aires prémotrices, la partie caudale de gyrus cingulaire antérieure gauche s’active lorsque le désir sexuel est ressenti.

L’imagerie fonctionnelle permet également l’étude des régions de l’inhibition. En cas de quiescence sexuelle, il y a désactivation des régions temporales et du cortex orbito-frontalmédial. Ces régions ont une implication clinique avec un travail sur les troubles du désir et les troubles de l’érection. On peut espérer une approche de prévention sur les agresseurs sexuels, notamment d’enfants.

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