EN BREF

L’HOMME EST-IL CONDAMNE A DES PEINES DE CŒUR ?
 

Le fait d’être une femme protège, dans une certaine mesure, du risque cardio-vasculaire. Mais le fait d’être un homme n’est pas en soi une condamnation.

L’acte sexuel, facteur de risque ?

Le stress ou l’émotion font qu’il n’est pas entièrement possible d’assimiler l’acte sexuel après la cinquantaine à un simple effort de 90watts. Mais il peut être nécessaire de rappeler aux patients que la dysfonction érectile est un symptôme sentinelle de maladie cardio-vasculaire et du syndrome métabolique. Celui-ci doit être recherché et pris en charge afin de prévenir la survenue de complications cardiovasculaires.

Par ailleurs, non associée aux dérivés nitrés, la prescription d’un inhibiteur de la phosphodiestérase 5 apparaît bénéfique en cas de dysfonction érectile. La lutte contre les facteurs de risque fait également partie intégrante du traitement. C’est tout particulièrement nécessaire pour l’arrêt du tabac, certains travaux ayant montré que celui-ci augmenterait le risque de dysfonctionnement érectile…

Il semble enfin que 3 % des infarctus surviennent en moyenne deux heures après un rapport sexuel chez les sujets ayant une insuffisance coronaire, connue ou non. Mais la prédiction de ce risque est possible grâce à la réalisation d’une épreuve d’effort. En effet, aucun cas d’ischémie myocardique n’a été documenté chez les sujets dont l’épreuve d’effort était négative.

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