Colloque Cancer & Sexualité

 


 
10 décembre 2009, Paris
 8h30-17h00

Maison des Associations,
 10-18 rue des Terres au curé 75013 PARIS
 

sous le haut patronage de  Madame Roselyne Bachelot-Narquin,
 
ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative
 

L'inscription (gratuite) est nécessaire.

 

Cette manifestation, organisée avec Cancer Campus par l'Inserm, l'IGR et l'Université de Sao Paulo, achève une semaine de séminaire fermé Inserm animée par Alain Giami (Inserm U 822). Elle est soutenue par le Cancéropôle Ile-de-France, l'Inca, la Région Ile-de-France, la Ligue nationale contre le cancer et Assistance Publique Hôpitaux de Paris.

Elle devrait être l'occasion de mettre à l'agenda public la question de la recherche en Sciences de l'Homme et de la Société sur cette dimension encore "sous-investiguée" de la maladie.

 

Colloque Cancer & Sexualité, 10 décembre 2009, Paris

Comité scientifique sous la présidence d’Alain Giami (Inserm U 822) : Philippe Amiel (Institut Gustave Roussy), Norbert Amsellem (Institut national du Cancer), Anne Brédart (Institut Curie), Gérard Dabouis (Ligue nationale contre le cancer), Sarah Dauchy (Institut Gustave Roussy), Stéphane Droupy (CHU de Nîmes), Giovanna Marsico (Cancer Campus), Elisabeth Meloni Vieira (Université Sao Paolo – Ribeirao Preto)

La sexualité est une composante centrale de l'identité et de la qualité de vie. Lorsqu'elle provoque des effets délétères directs sur la fonction sexuelle (troubles et dysfonctions, la maladie cancéreuse et ses traitements peuvent dégrader la qualité de vie de manière significative. L’impact sur l’image et l’estime de soi, et la «rupture biographique» que constitue la survenue de la maladie, ont également des répercussions sur la vie relationnelle et la vie sexuelle.

Les stratégies de prise en charge du cancer s’organisent dans une conception de plus en plus globale de la personne malade, intégrant les dimensions psychosociales affectées par la maladie. La qualité de la vie devient un objectif à part entière qui pose question, dans les situations vécues, à de multiples niveaux :

Quels sont les éléments de choix pour le patient et les professionnels de santé dans les cas où l’on sait que le traitement viendra perturber ou interrompre définitivement les fonctions sexuelles ? Sauver (éventuellement) sa santé au détriment de sa vie sexuelle est-il une alternative pour le patient ? Comment les soignants vivent-ils ces situations ? Quel soutien et quel accompagnement imaginer pour les malades, mais aussi, à un autre niveau, pour les professionnels de santé confrontés à ces situations ? Quels peuvent être les apports des sciences humaines et sociales dans ce domaine ?

L’objectif de ce colloque est de présenter et de confronter les résultats de travaux de recherche en sciences humaines et sociales et d’expériences d’accompagnement menés en France et dans d’autres pays, notamment au Brésil. Il s’adresse à un large public de professionnels de santé, chercheurs en santé, acteurs associatifs et des politiques publiques nationales et territoriales en cancérologie.

 
> Programme, renseignements, inscription : cliquer sur  http://www.mezzonet.com/cancer_campus/form1.php

 

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